GT1 : Assurer une bonne reprise des plants

GT1 : Assurer une bonne reprise des plants

La forte mortalité des plants la première année résulte d’un état fragilisé entre la pépinière et la transplantation en forêt, lié notamment à un système racinaire encore peu développé des jeunes plants. Cette problématique est particulièrement accrue lors de périodes de sécheresse. Dans ce contexte, l'objectif de ce groupe de travail est de concevoir des méthodes qui permettent d’améliorer l’acquisition de l’eau des jeunes plants après leur transplantation

Contexte

Afin de réduire le stress des plants lors de la première année de plantation, deux méthodes sont étudiées : 
          - l’ajout de gel hydro-rétenteur*
          - l’utilisation de plants mycorhizés* artificiellement en pépinière

Des essais sur une parcelle expérimentale seront réalisés afin de vérifier si cela permet d’améliorer la résistance à la sécheresse et donc le taux de survie des jeunes plants

Gel hydro-rétenteur


*Gel hydro-rétenteur : Gel permettant d’augmenter la rétention de l’eau dans le sol et donc la réserve utile en eau des jeunes plants en cas d’épisodes de sécheresses

Quoi :
          - Stock 200 à 500x son volume en eau
          - A ajouter lors de la plantation à proximité des racines

Objectif :
          - Réduire la sécheresse édaphique
          - Les résultats dépendent du dosage, du sol, du plant :
                    - Pas assez = inefficace
                    - Trop = risque de mortalité

Plants mycorhizés


*Plants mycorhizés : Plants inoculés en pépinières avec un champignon mycorhizien qui, grâce à son réseau mycélien, explorera le sol plus efficacement et fournira de l’eau et des nutriments au jeune plant.

Quoi : 
   - Plant en symbiose avec une souche fongique sélectionnée
   - Objectif : Améliorer la résistance à la sécheresse

Quelles associations :
   - Chêne sessile (Quercus petrae) avec Paxillus involutus
   - Douglas (Pseudotsuga menziesii) avec Laccaria bicolor

Plant_mycorhizé.png

Protocole expérimental

Parcelle expérimentale

La parcelle expérimentale est localisée route d'Amance à Champenoux en FD d'Amance (Figure X). Le sol est principalement composé d'une couche de limon avec une couche d'argile vers 20/30cm en profondeur.

Schéma_parcelle_placeaux.png

Environ 1ha / Disposition en placeaux
3 plantations prévues : 2026, 2027 et 2028 afin d'avoir des conditions météorologiques différentes et donc des conditions de sécheresse variées.
Suivi jusqu'en 2030

Plants utilisés

Deux essences sont étudiées dans cette expérimentation : le Chêne sessile (Quercus petrae) et le Douglas (Pseudotsuga menziesii)

Deux types de plants : en godets et en racines nues.

5 traitements : 
- Godets SANS hydrogel NON mycorhizés (Témoin)
- Godets SANS hydrolel Mycorhizés
- Godets AVEC hydrogel NON mycorhizés
- Racines nues SANS hydrogel (Témoin)
- Racines nues AVEC hydrogel

(Les plants mycorhizés n'étant produit qu'en godet)

6 placeaux de 9 plants par traitement

Disposition des plants

Les plants ont été disposés en placeaux de 3x3 plants. Les plants sont séparés d'1m entre eux et les placeaux de 2m entre eux (Figure X). Cela permet de séparer les modalités entre elles afin d'éviter tout risque de contamination au niveau des racines, et plus particulièrement entre les plants mycorhizés et non mycorhizés.

Préparation de la parcelle

Afin de réaliser la plantation, les arbres encore sur pied dans la parcelle, morts dans la grande majorités, ont été exploités par l'ONF. La strate herbacée et le recrû ont ensuite été broyés, puis, un léger travail du sol a été réalisé en placeau avec une midi-pelle équipée d'une pioche-herse.

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Le travail du sol permet de limiter la compétition des herbacées et ligneux sur les jeunes plants dans les premières années de croissance, mais également de limiter l'influence des espèces végétales sur la croissance des plants (répartition des espèces non homogène sur la parcelle).
Une attention particulière a été portée sur le fait que le travail du sol ne soit pas réalisé trop en profondeur afin de ne pas remonter l'argile présent en profondeur

Une clôture de 2m a ensuite été posée autour de la parcelle afin de protéger les jeunes plants du gibier. Cela permet d'éliminer la cause "gibier" dans la mort éventuelle des plants après 1 an de plantation.

Plantation

 

Méthode

Récolte des plants

Mesures